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Matérialité d’une restauration

Claude RIBEYROL / automne 2024

(Crédits photos : St Méard Patrimoine / si non précisés)

En 1999, une plaque de plâtras se détachait de la voute, et laissait deviner la figure et le vêtement d’un personnage identifié (alors sans aucune certitude) comme un ange, en raison de l’amorce apparente d’une aile dorsale (la tête de l’ange fut dégagée lors d’un sondage ultérieur). Cette « apparition » est à l’origine d’une restauration envisagée alors par quelques personnes, plus sous forme de velléité que de volonté assurée.

Remarque : la tête du personnage fut dégagée dans un 2ème temps

Et c’est à l’été 2024 que nous apparait enfin la vision complète du décor peint sauvegardé de l’église de St Méard. 25 ans donc, un quart de siècle. Certaines de ces personnes ont disparu, d’autres vivent leur retraite au ralenti. Si nous avions su que le parcours serait aussi long, aussi semé de doutes et d’embuches, nous nous serions nous lancés dans cette entreprise ? Qui n’a jamais eu de doutes ? Pourquoi poursuivre ? Et si ce n’en valait pas la peine ? N’y avait-il pas mieux à faire ailleurs, pour d’autres causes plus importantes ? Était-ce un gaspillage de nos forces ? Nos vies individuelles ne valaient-elles pas davantage que cette inutile débauche d’énergie au service d’une cause bien hypothétique ? La plupart de ces personnes prêtes à s’engager ici étaient par ailleurs curieusement fort peu croyantes, voire des libres penseurs impénitents. Et beaucoup de croyants, à de rares exceptions, refusaient même de participer à hauteur de 10 euros à la création d’une association qu’il était envisagé de créer à cette fin de restauration.

Mais, petit à petit et bien lentement, les premiers actes furent entrepris.

Les noms d’André Gaillard, le fondateur de l’association St Méard Patrimoine disparu trop tôt, et du maire d’alors, le docteur Jean-Claude Fallacher sont ici à citer.

Des sondages positifs dans tout l’édifice nous permirent de supposer l’ampleur exceptionnelle du décor peint sous l’appareillage de plâtre en fausses pierres qui décorait (si l’on peut dire!) l’intérieur du bâtiment. Mais le bâtiment en question était en fort mauvais état de la toiture aux fondations. Des crépis de ciment - intérieurs comme extérieurs - emprisonnaient l’humidité jusqu’à une hauteur de 3 m environ à l’intérieur de l’édifice. Une moisissure verte gagnait le bas des murs de l’abside, des piliers de la voute, un peu moins en ce qui concerne la nef. Nous apprîmes que l’abaissement de la frange de capillarité jusqu’au niveau du sol ne serait atteint qu’au bout de plusieurs années, et que c’était là un préalable absolu avant d’envisager le chantier de restauration de peintures proprement dit.

Les travaux de consolidation et d’assainissement du bâtiment commencèrent alors peu à peu. A l’extérieur, la toiture et les gouttières furent réparées, des blocs de pierres effrités furent remplacés, des enduits à base de chaux furent appliqués aux jointures des murs extérieurs. Il fallut abaisser le niveau du sol autour du bâtiment, là où se trouvait l’ancien cimetière de la paroisse, et trouver une nouvelle sépulture pour l’ossuaire mis à jour lors de cette opération. Au sud de l’abside, un sarcophage médiéval fut détruit malencontreusement par un coup de pelleteuse, alors que le chantier était resté sans suivi archéologique à ce moment-là. Cette « regrettable bavure » nous attira les vifs et justes reproches de l’abbé Pommarède qui présidait alors remarquablement les destinées de la SHAP et qui suivait de près la découverte de St Méard. J’aimerais aujourd’hui que ce sarcophage eût pu être conservé et qu’il se retrouve aujourd’hui dans le petit musée lapidaire du narthex. Mais l’expérience m’apprit par la suite que pour une commune avec des moyens financiers bien limités, un tel chantier ne pouvait éviter les aléas parfois regrettables. Aujourd’hui, je suis moins intransigeant, et je me dis que le sort aurait pu nous réserver bien pire, indépendamment des erreurs humaines.

Ce pire fut évité de justesse lors de la deuxième phase de la restauration, en 2017, lorsque les professionnels et l’architecte diagnostiquèrent un état déplorable des piliers de la voute, au point qu’il fut alors envisagé d’arrêter les travaux et de fermer définitivement l’édifice. Mais nous en reparlerons plus tard…

Revenons-en à la chronologie de nos travaux…

Le temps passa, les travaux de décaissement de l’édifice, l’élimination des enduits à base de ciment permirent un assainissement rapide, l’abaissement de la frange de capillarité espérée, et les moisissures vertes intérieures disparurent … L’accord de la DRAC Aquitaine (Affaires Culturelles), les accords de principe en vue de financements régionaux et départementaux furent obtenus, et tenu compte du faible endettement communal, l’aventure de la restauration des peintures put commencer …

Une architecte DPLG fut désignée par les Affaires Culturelles, Mme Virginie Lugol de Toulouse, et suite à appel d’offres pour la première tranche des travaux de l’abside, le marché de maçonnerie fut accordé à l’entreprise Gazaille et la restauration des peintures proprement dite confiée à l’Atelier Didier Legrand (qui était en charge par ailleurs d’autres chantiers prestigieux, comme celui de la cathédrale d’Albi).

C’est grâce à cette entreprise de maçonnerie et à l’Atelier Didier Legrand en charge de la restauration des peintures que nous connaissons la nature des différentes couches successives recouvrant les murs intérieurs de l’église jusqu’à la fin du XXème siècle :

A partir de la pierre et de ses enduits d’origine à la chaux, les auteurs des peintures de St Méard ont appliqué successivement :

- une pâte de chaux blanche utilisée comme fond.

- des décors réalisés à la chaux et aux pigments minéraux.

Puis, postérieurement, la dissimulation de ces peintures a été réalisée à l’aide d’un badigeon à la chaux recouvrant l'ensemble des décors.

Au cours des siècles suivants, sera réalisé un enduit au plâtre d'environ trois millimètres d'épaisseur qui sera « agrémenté » d’un faux appareil rouge en forme de pierre rectangulaires. Ce décor disparaitra avec la restauration qui a débuté au printemps 2013.

Revenons à l’origine du décor peint, en citant le rapport correspondant de l’entreprise Legrand :

« De manière générale on a étendu une pâte de chaux sur laquelle on a réalisé, probablement dans le demi-frais, les peintures… Les artistes ont peint avec des pigments dilués dans l'eau sur une pâte de chaux encore fraîche, misant sur une carbonatation lors du séchage. Mais les couleurs sont restées fragiles en certains endroit, n'étant que faiblement fixées par la migration de la chaux déjà partiellement carbonatée lors de leur application. Mais il faut insister sur le fait que cette technique " à l'économie " a permis la transmission des peintures jusqu'à nos jours, sans pertes importantes de couche picturale. »

Nous ajouterons qu’à notre avis le badigeon de chaux postérieur à la réalisation des peintures a renforcé le succès de cette « transmission » : on peut légitimement supposer que l’application d’un tel badigeon à base de chaux a assuré une nouvelle légère carbonatation du décor peint, assurant ainsi un rôle protecteur (bien involontaire !).

Un jour d’avril 2013, l’on peut apprécier la minutie du travail du restaurateur qui doit détacher les restes de la couche de calcite (issue du badigeon de chaux ci-dessus) qui adhérait encore partiellement à la peinture du substrat :

 

Un autre événement vint bouleverser notre vision de ces peintures que nous imaginions jusqu’ici simplement semblables à celles d’églises circonvoisines.

La venue peu après de Mme Colette di Matteo inspectrice générale du ministère de la Culture, nous apprit (à la stupéfaction générale, y compris de la DRAC me semble-t-il), que les peintures de l’abside avaient été le théâtre d’une agression iconoclaste pendant les guerres de religion, particulièrement violentes en Périgord, cet épisode iconoclaste suivant le massacre des Huguenots à Vassy au printemps 1562, selon les historiens de cette période. Ces peintures prenaient ainsi une dimension historique toute nouvelle. Mme Colette di Matteo insista pour que la préservation de ces traces soit respectée. St Méard, en quelque sorte, entrait ainsi en Histoire ! Nous sont parvenues à ce jour peu de traces semblables de cet épisode iconoclaste. J’ajouterais personnellement que notre modernité ne me semble guère à l’aise avec l’horreur de cette période de notre histoire.

La Cène, le martyre de St Barthélémy, la rencontre de Ste Radegonde et de Saint Médard sont les trois scènes qui en portent aujourd’hui ces traces les plus visibles.

Mais nous savons qu’il est très difficile de détruire ainsi des fresques sur les murs, surtout en hauteur, sur des échelles instables. Aussi des artisans de l’époque furent commissionnés pour recouvrir toutes les peintures d’un substantiel badigeon de chaux, … qui les a ainsi sauvées !

La restauration respecta les stigmates de ces coups de fourche ou de ces coups de pioche rageurs concernant ces trois scènes, suivant ainsi les recommandations de Mme Colette di Matteo et de la DRAC.

La Cène (détail, photo de chantier)

Ste Radegonde et St Médard (supposée)

Martyre de St Barthélémy, photo de chantier

Il existait cependant un autre panneau, l’entrée à Jérusalem du Christ chevauchant une ânesse et suivi des apôtres, qui était marqué de traces abondantes d’un « piquage » serré. Ce piquage fut interprété par les entreprises comme une opération tardive aux fins d’une meilleure fixation de couches de plâtras ultérieures. Ces marques furent largement reprises, et corrigées, comme n’ayant rien à voir avec l’iconoclasme du 16ème siècle. Il me semble que si cette interprétation avait été correcte, ce sont tous les murs qui auraient subis le même traitement, et non pas seulement les deux ou trois mètres carrés de ce panneau. Les peintures de cette scène furent donc ici fortement reprises, … et l’expressivité des personnages a été (de mon point de vue) partiellement perdue. Qu’importe ! J’ai vu par la suite des « spécialistes » qui s’extasiaient particulièrement devant cette scène qui était la plus éloignée de l’œuvre d’origine !

La scène d’origine (photo de chantier, avec, hélas, un mauvais éclairage !

Mais je limiterai ici mes critiques. L’atelier Legrand a, dans son ensemble, fait un travail remarquable. Et par ailleurs, eux comme nous, sur la douzaine d’années des trois phases du chantier des peintures, nous avons tous évolué dans notre vision, notre connaissance de l’œuvre qui se découvrait peu à peu à nos yeux : nous avons appris à « aimer ces peintures ».

Dans l’attente des travaux de la deuxième tranche (la coupole, ses piliers et ses murs porteurs), le succès de ces peintures auprès du public nous conforta. Les habitants de la commune apprirent eux aussi à connaitre ces peintures, et à en ressentir une certaine fierté pour certains d’entre eux.

C’est donc sans appréhension particulière, et avec un enthousiasme renforcé de notre part que la deuxième phase des travaux fut entreprise en 2017, avec les mêmes acteurs.

Le coup de massue s’abattit sur nos épaules lorsque les maçons découvrirent l’état de délabrement, de « pourrissement » de la pierre des piliers. La sécurité de l’édifice était menacée. Des expertises eurent lieu. La crainte qu’il fût abandonné et fermé à jamais s’abattit sur nous. Finalement la possibilité de sauver le bâtiment fut acceptée. Mais avec quels budgets ? Les subventions déjà accordées ne couvraient pas un tel aléa. Le budget de l’opération complémentaire fut évalué à plus de 200.000 euros. La pilule était amère pour le contribuable local, même si des aides partielles furent alors accordées !

Le chantier de remplacement et de renforcement des piliers fut finalement engagé. Des gouttières en bois habillèrent les arcs de la voute et de puissants vérins métalliques assurèrent le support de celle-ci pendant les travaux. Les piliers furent renforcés l’un après l’autre, les pierres « pourries » remplacées.

 

Nous eûmes cependant à la fin une petite mais belle récompense. Sous les plâtras au sommet des piliers, apparurent les chapiteaux d’origine du XIIème, en très mauvais état certes, mais l’un d’entre eux put être sauvé, restauré, et se trouve aujourd’hui dans le petit musée lapidaire du vestibule.

L’édifice consolidé, les travaux de restitution et de restauration des peintures purent reprendre, toujours avec les Italien(ne)s de l’atelier Legrand.

La vraie récompense majeure fut alors la découverte du plafond de la voute, de la Vierge à l’Enfant, des anges musiciens, du soleil christique culminant à son sommet.

Crédit photo : Pauline Mabille de Poncheville

Et aussi bien sûr, en dessous, les 4 anges assurent la transition entre la Terre et le Paradis, et sur le mur sud la Déploration du Christ, la scène sans nul doute esthétiquement la plus forte présente dans l’édifice, malgré les outrages du temps qui masquent notamment le corps supplicié du Christ.

On notera la reprise effectuée par l’auteur(e) au niveau de la coiffe de Marie-Madeleine.

L’état des 2 murs (sud et nord) n’était guère encourageant. L’enduit du mur nord, très dégradé par l’humidité, ne nous laissait guère d’espoir. Nous pûmes juste découvrir, un St Jacques barbu identifiable par son bâton de pèlerin, et en dessous St Philippe et un château non identifié.

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Du mur sud, qui comprenait sans doute une scène majeure, il ne nous reste que différents éléments, dont la teneur générale reste obscure. A noter, sur un mètre environ, près du sol, les restes d’une tenture, ou rideau accroché par des anneaux à une tringle de suspension. Par extrapolation, la découverte ultérieure d’un motif identique au bas du mur sud de la nef (2ème photo) nous permet de penser que ce décor était présent au bas de tous les murs intérieurs.

 

 

On pourrait peut-être ici regretter que les plaques d’enduit peinte partiellement décollées sur ce mur ne se soient pas vues accorder plus d’efforts pour les sauver. A l’époque, nous n’eûmes aucun regret. L’argent manquait, la sauvegarde globale de l’édifice nous avait importé bien davantage que la restitution éventuellement possible d’un ou deux mètres carrés de peintures supplémentaires !

Mme Marie-Louise Segonzac, maire de la commune à cette époque, est à remercier ici : c’est elle qui a subi et assuré le poids de ces épreuves.

Une période d’attente s’imposa alors. La commune était en retard sur son programme d’assainissement des eaux usées, il n’était plus possible d’accorder une priorité particulière au chantier de l’église, qui, comme nous l’avions vécu, pouvait réserver de mauvaises surprises financières et que les contribuables locaux n’auraient pas acceptées à juste raison à notre avis. La troisième et dernière tranche de travaux devait attendre ! Il faudra alors près de cinq années à cet effet, avant que le maire actuel, Gérard Caignard ne puisse donner le feu vert de cette phase finale, fin 2023.

Et quelques mauvaises surprises survinrent effectivement : Les pierres de la nef, plus tardive (14ème-15ème), n’étaient pas de même qualité. Beaucoup s’effritaient, les murs sonnaient par endroits de façon inquiétante, des traces d’incendie furent découvert près du pilier sud-ouest qui comportait l’escalier en colimaçon menant à la chambre de défense de la guerre de Cent Ans. Nous savons, grâce à M. Guilhem Pépin et à une archive anglaise en langue occitane, que les troupes du roi de France sous les ordres du connétable Charles d’Albret menèrent une attaque surprise contre St Méard en juin 1404.

Ces traces d’incendie datent fort probablement de cette époque. En témoignent aussi la présence de squelettes d’hommes jeunes trouvés autrefois souvent dans le sous-sol des caves des maisons qui formaient la ligne de défense de l’espace ecclésial de la paroisse. Lors d’une transformation de la place actuelle au début des années 2000, d’autres os de même nature furent mis à jour dans les fondations des maisons qui fermaient à cet endroit, telles un rempart, l’espace ecclésial, avant que la place « moderne » ne fut créée. (Voir à ce sujet le document correspondant d’Alain Mazeau).

Le « per forsa » de l’archive ci-après en occitan médiéval, est impitoyable. En cas de reddition, les défenseurs du lieu avaient la vie sauve. Dans le cas contraire, s’ensuivait un assaut « per forsa », et le sort des défenseurs vaincus était irrémédiablement scellé !

L’offensive française de 1404 (source : Guilhem Pépin)  :

L’archive concernant St Méard :

BL_1404_St_Meard.jpg

(Document de la Cotton Library communiqué par M. Guilhem Pépin)

L’architecte en charge de la maitrise d’œuvre, ainsi que le maire, avaient heureusement provisionnés des dépassements de budget éventuels, et les mauvaises surprises de cette dernière phase n’eurent pas autant de conséquences néfastes que celles connues auparavant avec les piliers de la voute.

Le chantier de maçonnerie correspondant fut cependant important, et les délais s’allongèrent avant la possible intervention des restaurateurs des peintures.

Quelques photos de ce chantier :

Découverte de la Cavalcade des Vices (identifiée par Pauline de Poncheville)

Découverte du martyre de St Sébastien

Découverte d’un roi mage (photo de chantier, mur sud de la nef)

Le même roi mage après restauration :

Remarque : La restauration, intelligente et soignée ici (à notre sens), a restitué l’expression du personnage sans effacer les probables traces de l’iconoclasme.

(Remarque : cette scène a été identifiée comme telle par l’abbé Nicolas de la commission diocésaine)

On remarque qu’ici, sur la photo de Jésus aux limbes le Samedi Saint, avant reprise, on observe les mêmes traces de « rayures serrées » que pour le roi-mage ci-avant.

Les scènes figuratives du mur sud de la nef ont donc subi une dégradation iconoclaste générale. L’instrument responsable de ces rayures « serrées » et peu profondes n’a pas été identifié avec certitude. Selon le responsable de l’équipe de maçonnerie en charge des travaux, cela pourrait être un outil de type « chemin de fer » qui a été utilisé ici. On notera qu’en ce qui concerne la Cène des Limbes, que seul le visage du Christ a subi l’agression d’un tel outil, et non ses vêtements. C’est la représentation blasphématoire de la figure du Christ qui était donc visée ici intentionnellement.

Par ailleurs, cette dernière scène est tronquée. La construction du campanile au XIXème a détruit irrémédiablement les peintures qui ornaient la partie initiale des murs sud et nord de la nef, à droite comme à gauche. Aussi, sur le mur Nord, les vices en cavalcade sont réduits au nombre de 4. Cela nous permet de penser que ces murs initiaux avaient entre 3 et 4 mètres supplémentaires par rapport à l’entrée de l’édifice, de la même dimension donc que les murs latéraux du campanile actuel.

Aujourd’hui, tous les échafaudages ont été retirés, l’église de St Méard avec ses peintures est ouverte au public. Merci aux visiteurs passés et à venir, leur accueil et leur étonnement nous ravissent toujours, sans nous lasser !

Dit plus froidement, ce fut une entreprise de 25 années, un quart de siècle, avec un coût global pour le contribuable d’environ 1,2 millions d’euros sur cette période.

Très subjectivement votre,

Claude RIBEYROL, octobre 2024.

 

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