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Extrait du Bulletin SHAP Tome 71 (1944)

(1ère livraison pp. 24 - 31) [1]

LE PERIGORD A LA BIBLIOTHÈQUE NATIONALE

 

LE COMTE BERNARD DE PÉRIGORD ET L'ABBAYE DE BRANTOME

L'abbaye de Brantôme fut placée en 1080 sous l'autorité de celle de la Chaise-Dieu (diocèse de Clermont). Ce monastère auvergnat, fondé en 1046 par saint Robert, n'avait pas tardé à acquérir une grande influence. Au XIVe siècle, quand y fut inhumé le pape limousin Clément VI, il comptait des prieurés et dépendances dans plusieurs régions de France et même en Italie et en Espagne. D'où la variété de son chartrier, que, par bonheur, le temps n'a pas trop appauvri ; il contient notamment trois pièces concernant Brantôme, échappées jusqu'à présent à l'attention des érudits, et dont la plus remarquable — un acte du comte Bernard, du Xe siècle — semble bien être la source diplomatique originale la plus ancienne qu'on ait sur le Périgord[2].

Dans son Histoire du Périgord (t. I, 1883, p. 145-148), Léon Dessalles parle de trois chartes, connues par des copies, et qui sont considérées comme provenant de la chancellerie de Bernard. Elles comportent, d'après lui : la première « la restitution par ce seigneur à l'abbaye de Brantôme des biens qu'il lui avait enlevés »; la deuxième « des dons à l'abbaye de Sarlat qu'il soumet à Odon, abbé de Cluny, pour y introduire une réforme devenue indispensable »; la troisième « un don de l'abbaye de Terrasson à Adasius, abbé du monastère de Tulle »[3].

Dessalles, dont les données de ces chartes gênent la thèse sur les comtes du Périgord et d'Angoulême, se donne beaucoup de peine pour tenter de démontrer qu'on peut les regarder comme des faux. Or, l'examen de l'acte fourni par le chartrier de La Chaise-Dieu fait apparaître clairement que Dessalles a tort. Cet acte, conservé aux Archives de la Haute-Loire (1 H 182, n° 1), n'est autre que l'original — ou, tout au moins, une copie figurée très ancienne[4]  — du premier des trois qu'il signale. Il le connaissait uniquement par une mention sommaire qu'en fait la Gallia christiana; les auteurs de la Gallia eux-mêmes ne le mentionnaient que d'après une mauvaise copie du XVIIIe siècle, existant aujourd'hui à la Bibliothèque nationale. En voici une transcription intégrale. Ecrite en minuscule Caroline du Xe siècle, la pièce mesure 0m547 de largeur et de hauteur; on n'y voit plus de traces de sceaux. Des morsures de rats ont frangé la partie inférieure du parchemin. Les souscriptions ne sont plus représentées que par deux « ruches », et encore incomplètes :

Dispositor ordinatorque mirificus omnium rerum Deus, qui, ut scriptum est, quos vult humiliat et quos vult exaltat, certtim est quia multos quos modo exaltat in seculo venturo humiliabit et multo magis illos qui, de donis ejus superbientes, sub potenti manu illius humiliare dedignantur. Propterea enim justum est ut homo subditus sit Deo et de his que ab ipso percipit eidem placere studeat.

Hec omnia ego Bernardus, gratia Dei Petrocoricensis comes, considerans, monasterium sancti Petri, apostolorum principis sanctique innocentis Sikarii, quod vocatur Brantosma, qui (sic) olim constructus (sic) fuerat a dompno Karolo rege Francorum et hunc predictum innocentem a transmarinis partibus evexarat, qui modo minimo regulariter degit sub jure meo retinere timui et in ordine monastico restituere dignum duxi. Volo utique ut notum sit omnibus hominibus tam futuris quam presentibus quo modo actum sit.

Igitur ego in Dei nomine Bernardus comes, consenciente uxore mea Garsinda, hunc predictum locum cum omni abbathia ad eum pertinentia (sic) in potestate Domini nostri Jhesu-Christi et sancti Petri, apostolorum principis ac sanctissimi Innocentis Sikarii, qui ibi corpore illeso quiescit, de mea dominatione transposui pro remedio anime mee, patris matrisque et pro anima uxoris meefillisque nostris ac filiabus et fratribus pro decessoribus quoque nostris et amicis fidelibus et pro animabus omnium fidelium defunctorum et specialiter pro illis qui prefatum locum defenderint et beneficiis suis concesserint. Ideo, ut predictum est, cedo prescriptum locum Domino Deo salvatori omnium, et beati Petri apostoli (sic) in cujus nomine est consecratus sanctique innocenti Sikarii (sic), qui ibi cum magno fervore quiescit, ut sit liber et absolutus in perpetuum ab omni negotio seculari et a successoribus meis, et trado in manibus dompni Martini abbatis ipsius loci et in manibus monachorum ibidem manentium, ut videlicet ipsi et successores eorum ibidem tam cenobium quam omnem abbathiam»[5] sine ulla contradictione teneant et possideant et, post discessum dompni Martini abbatis, eligant sibi monachiipsius loci abbatem qualemcumque voluerint secundam regulam sancti Benedicti. Sint autem ipsi monachi insubjectione regis ad locum salvum faciendum et non ad aliquid persolvendum nisi solummodo orationes. Ceterum aliud ei non concendo necc ulli homini, sed potius meos contestor et adjuro omnes homines propinquos atque successores meos cunctosque etiam illius cenobii vicinos, tam presentes quam futuros , per tremendum Sancte Trinitatis nomen et per merita sanctorum, quorum reliquie inibi continentur, ut nullus nec abba nec monachus vel clericus sive etiam laicus res hujus cenobii inquietare presumat aut in potestate propria ullo modo reddire (sic) studeat.

Quod si quisquam hanc hereditatem Dei ac sancti Petri, caelorum clavigeri, sanctissimique innocentis Sikarii possiderere conaverit (sic), anathema sit et claudatur illi porta caelestis regni et pateat ingressus inferni et veniat super illum deprecatio Psalmographi dicentis : « Deus meus, pone illum ut rotam et sicut stipulam ante faciem venti », et confundatur in seculum seculi et pereat in eternum, non sit coheres Dei, sed sit particeps Pharaoni, qui ait «  Deum nescio et Israël non dimittam ».

Ego Bernardus hoc datum a me factum nutu Dei disponente ratum perfectumque in perpetuum esse volo cura stipulatioue subnixa. Signum Bernardi comitis, qui hoc donum fecit et scribere rogavit et manu propria firmavit et magnatis suis affirmare precepit. Signum Guillelmi, Signum Arnaldi, Signum Gauzberti, Signum Bernardi, Signum Radulfi, Signura Âlduini, Signum Gozcelini, Signum Gaufredi, Signum Heliae, Signum Fulcherii, Signum Amalgerii, Signum Odolrici.

Datum in mense junio, regnante Deo, dompno Ludovico imperante.

II résulte de cet acte que le comte Bernard de Périgord s'était approprié les biens et le gouvernement du monastère de Saint-Pierre et de Saint-Sicaire de Brantôme, où la règle n'était plus pratiquée, et qu'il s'en dessaisit en s'engageant à assurer aux moines, non seulement leur indépendance à l'égard de toute ingérence séculière et la possession tranquille de leurs biens, mais encore la liberté des élections abbatiales, conformément à la règle de saint Benoît. Les moines vivront sous la sauvegarde du roi sans avoir autre chose à lui payer que des prières. La décision est prise par Bernard du consentement de la comtesse Garsinde. Le texte fait en outre allusion à leurs fils et à leurs filles. Parmi les témoins nommés à la fin, les quatre premiers : Guillaume, Arnaud, Gobert et Bernard sont leurs fils, — ce que prouve l'acte concernant Saint Sour, où ils sont mentionnés comme donnant leur approbation (filiis meis Guillelmo videlicet atque..., pariter faventibus). La date est indiquée de façon assez vague : « Au mois de juin, sous le règne de Dieu, monseigneur Louis occupant le pouvoir ». Ce Louis est le carolingien Louis IV, surnommé d'Outremer, roi de 936 à 954. La formule de datation se retrouve telle quelle sur le deuxième acte de Bernard — concernant Sarlat —, dont le dispositif reproduit, du reste, à l’égard du monastère Saint Sauveur de cette ville, les principales décisions dont bénéficie Brantôme. La différence est dans le fait que Saint-Sauveur de Sarlat passe sous l'obédience clunisienne (donno Oddoni Cluniacensi abbati atque Adacîo coabbati ejus[6] (à monseigneur Odon, abbé de Cluny, et à Adace son coabbé), tandis que le monastère de Brantôme, gardant son autonomie, reste aux mains de Martin, son abbé en fonctions. Le préambule, qui se place en tête dans les deux actes, développe dans l'un et dans l'autre les mêmes considérations pieuses. De plus, certaines incorrections (par exemple cum omni abbatia ad eum pertinentia) sont communes aux deux textes. Il y a donc lieu de les tenir pour contemporains; ils sont les produits d'une même pensée générale, l'intention de réparer des abus de pouvoir et de permettre aux moines une véritable vie monastique. Un érudit a cru pouvoir placer le deuxième entre 937 et 942 [7]; rien ne s'oppose à l'acceptation de cette période pour le premier. Aussi bien y a-t-il apparence que tous deux sont du même jour. Le troisième offre des caractères spéciaux. Il comporte, lui aussi, le rétablissement d'un monastère dans la vie régulière : c'est Saint-Sour de Genouillac (Terrasson), restitué par le comte Bernard à son légitime abbé Adace [8] (dompno Addazio abbati). Toutefois : 1° la date manque; 2° Bernard ne porte que le titre de comte (comes), sans nom de pays; 3° la comtesse se nomme Berte et non plus Garsinde. Nous sommes en face d'un acte plus récent que les précédents. Il ne peut trouver place que dans la dernière période de la vie de Bernard, lorsqu’après la mort de son cousin Guillaume Taillefer — qu'on s'accorde à mettre en 962 —, il dut se trouver enfin placé à la tête du comté d'Angoulême en même temps que de celui de Périgord. En tout cas, Dessalles se trompait en soutenant que Bernard et Guillaume avaient tenu en commun les deux comtés : les actes où Bernard s'intitule Petrocoricensis comes ne sont pas des faux; ils appartiennent à la période où il n'était certainement comte que du Périgord, avant 962.

Une objection, à vrai dire, se présente : l'abbé Adace, de Tulle et Sarlat, nommé dans le troisième acte, était mort en 948[9]. Mais il n'y a pas de preuve que l'Adace de Saint-Sour et lui fussent une seule et môme personne. Ce nom n'avait rien d'unique. On trouve un certain doyen Adace (‘Adacio decano’) dans l'entourage du coabbé de Sarlat[10], Ne serait-il pas devenu dans la suite abbé de Saint-Sour? Cette charte de Saint-Sour indique parmi les témoins un évêeque nommé Ramnulfus. Les copies des deux autres actes de Bernard portent également chacune un témoin Ramnulfus ou Ramnalphus. On a prétendu qu'il s'agissait dans les trois cas d'un évêque de Périgueux[11]. Mais les hypothèses bâties sur ces faits s'écroulent, puisque l'original du premier acte —- dont les témoins, sauf un seul, sont aussi ceux du deuxième —, nous donne la forme Radulfus (Raoul). Si la charte de Saint-Sour est postérieure à 962, il nous faut bien admet tre qu'elle désigne le seul évêque du nom de Ramnulfus (Rannoux) dont l'existence dans la région soit établie, Rannoux d'Angoulême, lequel siégea de 963 à 973. Sa présence auprès de Bernard, alors maître du comté d'Angoulême, n'aurait rien que de naturel; il figurerait parmi les fidèles de Bernard, les habitués de sa cour féodale, à titre de Conseiller ordinaire. On sait, d'autre part, qu'il était fort mal avec Arnauld, surnommé Manser, (le bâtard), fils de Guillaume Taillefer[12]. Tous ces faits se tiennent et s'étaient.

***

L'abbaye de Brantôme devait traverser à la fin du siècle et au cours du XIe bien des tribulations peu canoniques[13] tant qu'à la fin, en 1080, Guillaume de Montbéron, évêque de Périgueux, et le comte Hélie, prièrent Séguin, abbé de La Chaise-Dieu, de la réformer; ainsi se noua le lien entre les deux monastères 3[14]. Guillaume de Montbéron se trouvait déjà personnellement en rapports avec l'abbaye auvergnate, car c'est à elle qu'appartenait ce moine Guinamond qui venait, en 1077, de sculpter et de décorer le tombeau de saint Front[15]. Il y a des archéologues pour estimer que le beau clocher actuel de Brantôme put être construit à l'occasion de l'union réalisée en 1080[16]. On ne voit pourtant pas ce qui, dans les formes de cette construction de type limousin, rappellerait ce qui s'est conservé jusqu'à nous de La Chaise Dieu du XIe siècle.

Le dossier de Brantôme dans le chartrier de La Chaise-Dieu fournit des éléments pour l'histoire de l'abbaye périgourdine au XIIIe siècle. L'entente n'était pas toujours par faite entre les deux maisons. L'abbé Nicolas, qui administra Brantôme au moins de 1258 à 1270, en vint à refuser l'obéissance à l'abbé de La Chaise-Dieu, Arbert de la Molette. Là-dessus, le pape lui infligea une amende, qu'il se refusa à payer. Appelé à comparaître par-devant le chapitre général, il s'en abstint, ce qui le fit excommunier par Arbert de La Molette le 12 juin 1269. Le dénouement du conflit nous échappe. Une bulle du pape Eugène III, du 13 mars 1150, avait confirmé un accord suivant lequel les religieux de Brantôme ne pourraient élire leur abbé sans le consentement de celui de La Chaise-Dieu. Le 3 mars 1289, Nicolas IV jugea nécessaire de rappeler la validité de cet accord. Vers le même temps, tout n'allait pas au mieux non plus avec l'évêché de Périgueux [17]. L'abbé Bernard de Maumont, qui siégeait depuis 1280, avait bien été élu conformément à l'accord; mais, s'étant aliéné à la fois l'évêque Raimond, dont il repoussait les prétentions sur son abbaye, et ses moines, qu'irritait l'octroi fait de la châtellenie de Bourdeille à son frère Géraud, il s'était vu déposer; les moines avaient élu Hélie de Fayolle. Telle dut être l'occasion du rappel à l'ordre reçu du pape en mars 1289. Nicolas IV désigna comme arbitre l'évêque d'Angoulême, lequel rétablit Bernard de Maumont et, déboutant l'évêque de Périgueux de ses prétentions excessives, prescrivit seulement à l'abbé de prendre part au synode diocésain (12 août 1294).

H. Waquet.

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[1] Les fac-similés contenus dans ce Bulletin n’ont pas été ici reproduits (Cl. R.)

[2] Voir l’inventaire sommaire des Archives départementales de la Haute-Loire, série 1H, par A. Jacotin et Et. Delcambre.

[3] La deuxième charte est publiée par la Gallia, édit. dom Piolin, t. II, col. 495 des Instrumenta. G. Marmier en cite les passages essentiels dans son étude sur Le chartrier du monastère de Sarlat, dans le Bulletin de la Société hist. et arch. du Périgord, t. XI, 1884, p. 450-453 ; — la troisième, imprimée dans les Archives historiques de la Gironde, t. V, p. 171, se trouve aussi dans La vie de saint Sour de l'abbé Pergot. G. Marinier a montré qu'il s'agit de Saint Sour de Genouillac. L. Dessalles analyse inexactement les trois pièces  qui, de fait, sont à peu de chose près, semblables entre elles».

[4] Il en a été exécuté beaucoup aux Xe et XIe siècles, sans la, moindre intention de tromperie. S'il s'agit dans le cas présent d'une copie figurée, elle pourrait remonter à l'époque où Brantôme fut subordonné à La Chaise-Dieu, en 1080. Voir à ce sujet A. de Boüard, Manuel de diplomatique générale, p.186-189. L'auteur de ce traité — le maître de la critique paléographique en France — , à qui la charte de Bernard a été soumise, y relève diverses anomalies qui confirmeraient l'hypothèse d'une copie figurée, surtout, écrit-il « des variations dans le calibre et l'espacement des lettres qui ne sont pas de bon aloi ».

[5] L'acte a donc beaucoup plus de portée que ne le donne à penser l'analyse de Dessalles. Une faute de lecture avait fait attribuer à Bernard le surnom de Grandie. II faut lire gratis Dei. G. Marmier l'a bien vu. — Le texte fait une distinction nette entre le cenobium ou monastère proprement dit, et l’abbatia, qui est l'ensemble des biens et droits temporels.

[6] Saint-Sauveur de Sarlat était comme une colonie de Saint-Martin de Tulle, abbaye où Odon avait été abbé avant de passer à Cluny et conservait son titre, avec pour coadjuteur effectif (coabbé) Adace. En 934, le roi Raoul avait accordé à Saint-Martin de Tulle la liberté de ses élections abbatiales (Baluze, Historiae Tutelensis libri tres, 1717, p. 29, 30, 75, 76). Le comte Bernard ne faisait donc qu'imiter le roi.

[7] G. Marmier, article cité. Odon de Cluny mourut le 18 novembre 942.

[8] G. Marmier, De l'emplacement du monasterium Genoliacenso, dans le Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, t. X, 1883, p. 583-886,

[9] Louis-Charles Grellet-Balguerie (Note sur Ramnulfe, évêque inédit de Périgueux, dans Bulletin, t. XXI, 1894, p. 443-474) a longuement remué ces questions sans y apporter beaucoup de lumière, en concluant qu'il a existé entre 943 et 975 un évêque de Périgueux nommé Ramnulfe et fils du comte Bernard.

[10] Même article, p. 466.

[11] Grellet-Balguerie, même article, et Petite addition, dans Bulletin, t. XXII, 1895, p. 110-112.

[12] Abbé Tricoire, Les éyêques d'Angoulême, 1912, p. 73-74.

[13] Adémar de Chabannes, Chronique, édit. J. Çhavanon, p. 159.

[14] La copie faite au XVIIIe siècle (Bibl. nat., coll. Périgord, mss Lespine 77) a été exécutée sur le cartulaire de l'abbaye de Chantenge (Cantoiolum), fondée en 936 dans le diocèse de Saint-Flour et subordonné à La Chaise-Dieu au XIIe s. Il avait dû être fait au Moyen-Age plusieurs copies de l'acte concernant Brantôme. Dans son livre fondamental sur Le Périgord méridional des origines à l'an 1370 (1916, p. 76-78), M. J. Maubourguet, abordant la question des chartes de Bernard, considère celle de Sarlat comme forgée au XIIe siècle; mais elle est en étroits rapports avec celle de Brantôme. Jean Tarde, qui, dans ses Chroniques, publie — fort mal —  cette charte de Sarlat, la date assez singulièrement de 817.

[15] J. Roux, La basilique Saint-Front de Périgueux, 1919, p. 28.

[16] Fr. Deshoulières, Brantôme, dans Congrès Archéologique de 1927, p. 839.

[17] Gallia Christiana, édit. dom Piolin, t. II, col. 1492. — Ces querelles ont été racontées par G. Bussière (L'abbaye de Brantôme et la seigneurie de Bourdeille, dans Bulletin de la Société hist, et arch. du Périgord, t. XXI, 1894, p. 166-l67).